Profil psychologique des dents
Classiquement, il est dit que c’est le microbe qui est responsable de la carie dentaire. En réalité, le microbe est un ouvrier qui fait son « travail de microbe ». Mais il n’est pas la cause de la carie. C’est parce qu’il y a un problème dans corps, que la dent qui lui est reliée se fragilise. Et c’est uniquement, à ce moment-là, qu’une carie peut s’installer.
C’est une des façons pour la dent de s’exprimer. La localisation nous éclaire sur la souffrance de notre patient, le « mal a dit ». Par exemple, chez un enfant, une carie située exactement à l’extrémité du sillon disto-palatin de la première molaire en haut gauche (26)· nous fait penser que nous pourrions être en présence d’un enfant énurétique.
Au fil du temps, des aides au diagnostic, des cartographies, des somatotropes dentaires ont vu le jour. Vous pourrez y rencontrer des différences de l’une à l’autre. Cela s’explique simplement par le fait que la réponse peut être statistique, clinique, ou énergétique.
En ce qui me concerne, de tout temps, j’ai été interpellé par « l’essence, les sens des choses.» Par exemple : ne dit-on pas des personnes qui ont la mandibule en avant qu’elles ont du caractère, qu’elles veulent aller de l’avant ? Au fur et à mesure de ma pratique, c’est devenu de plus en plus évident.
Chaque dent a son profil psychologique particulier.
La localisation de la carie sur la dent et sa position en bouche nous éclaire sur notre façon de fonctionner.
La position de chaque dent de la mandibule, nous éclaire sur notre psychologie.
Le plus simple est de l’illustrer avec un exemple :
la canine supérieure gauche (23)
On pourrait la caractériser par :
Image du présent à vivre. Orientation de la vie
11-12 ans est une grande période de la vie des enfants.
Ils se dirigent doucement vers le monde des grands. Ils ne vont pas tarder à entrer dans l’adolescence. C’est l’âge de la puberté.
C’est tout à fait logique qu’à cette période de sa vie, la dent qui vient sur l’arcade, soit concernée par l’orientation de vie.
la période d’éruption de la dent :
Si la 23 pousse de travers ou qu’elle est atteinte d’une carie, il faut vérifier, si l’enfant vit bien toute l’orientation de sa vie. Ou s’il vit l’orientation par une pression extérieure qu’on veut lui faire prendre. Par exemple par un enseignant, par ses parents. Du coup cela ne sera pas, sa propre orientation.
La position de la dent :
Elle nous dit ce que la personne veut vivre ou refuse de vivre.
Si l’implantation de la 23 n’est pas correcte, nous sommes en présence d’une disharmonie.
Une dent positionnée vers l’avant (dent vestibulée) nous indique la présence d’une véritable projection de son schéma de fonctionnement :
- soit il est de son propre fait, et il faut alors l’analyser pour voir si ce schéma amène à un dépassement ou à un enfermement,
- soit il est celui d’une personne influente, et là il faut l’aider à prendre conscience et à s’en détacher.
Une dent positionnée en arrière (lingualée) nous informe sur un refus de se positionner dans ce que la personne doit vivre. C’est presque un refus d’entrer dans sa vie.
Une dent tournée vers l’avant (mésialée) nous indique combien l’interpellation du monde est importante pour elle. Si importante que la personne va s’oublier. C’une une fuite, pour ne pas s’occuper d’elle. Elle va trouver des pôles d’intérêts à l’extérieur, au besoin les créer, pour surtout ne pas avoir à s’occuper d’elle.
Une dent tournée vers l’arrière (distalée) nous informe que la personne n’a envie de rien faire. Elle ne s’intéresse à rien dans la vie. Elle n’a pas envie d’avancer.
Une dent incluse nous indique que le présent à vivre de la personne ne veut pas sortir.
Si elle est incluse et droite (debout): un événement, quelque chose de mal compris a arrêté cette progression.
Si elle est incluse et couchée : la dent n’a simplement pas envie de sortir.
Le Président Mitterrand :
Sur les photos de Février 1968, on voit parfaitement les deux incisives latérales supérieures projetées vers l’avant
Mitterrand était avocat de formation. Dans les films américains, on voit les avocats se rapprocher le plus possible du jury. Mais cela ne suffit pas. Il faut que leurs arguments envahissent les jurés. Que disaient les proches de Mitterrand : C’était un manipulateur hors pair. Il savait retourner les gens, était avide d’informations, voulait tout savoir, très vite pour anticiper l’événement. Il arrivait à lire cent notes par jour, se faisait communiquer, non pas les écoutes, mais leurs synthèses. Il n’était pas curieux du détail malsain. Il voulait connaître les grandes lignes. C’est comme ça qu’il a tenu 14 ans.” “Je vois bien aussi combien mon mari excelle dans les exercices de séduction auprès des jeunes femmes qui passent par là.”
L’incisive latérale supérieure gauche (22) Son chien avait beaucoup d’importance, à ses yeux. Aussi avait-t-il demandé, qu’il suive son enterrement. En février, le chien aurait été mieux près de la cheminée à Paris que dans un avion qui l’amena à son enterrement. Il a été jusqu’à préciser, que c’était son ancien ministre des finances Charasse qui devait le tenir en laisse. De la sorte, le chien est passé en tête du cortège, bien avant de nombreuses personnalités.
NOUVEAU REGARD SUR L’ORTHODONTIE A PARTIR DU PROFIL PSYCHOLOGIQUE
Ce qui nous amène à porter un nouveau regard sur le déplacement des dents avec des appareils, des bagues, etc…
En cas de malpositions dentaires, tout se passe comme si on était devant un blocage au niveau de la matière. Si ce niveau n’est pas pris en compte, l’évolution psychologique est bloquée. Tout se passe, comme si la porte était fermée par un verrou et que malgré tous ses efforts, le patient ne peut ouvrir la porte.
L’expression : « il est plus facile de détourner le lit d’une rivière que de changer un caractère » prend ici tout son sens. En faisant de l’orthodontie le praticien enlève le verrou.
A ce moment, le patient peut ouvrir la porte s’il le désire. Il peut changer son caractère. En repositionnant une dent, nous proposons au patient de se repositionner psychologiquement. Il va voir où il en est. S’il y a une cause à cela. Il va travailler la cause et obligatoirement l’éliminer.
Il peut se projeter dans un passage de sa vie mal vécu, mais cette fois avec la force de le résoudre. Mais n’oublions jamais que le patient a son libre-arbitre, nous proposons et lui dispose.
Nous pouvons déplacer une dent de force (multi bagues, fixes). Mais si le patient n’a pas « changé dans sa tête », la dent va se repositionner comme avant, dès que les bagues seront enlevées.
Nous tenons ici la clé des trop nombreuses récidives après un traitement d’orthodontie.
Vous retrouverez les profils psychologiques de toutes les dents et des maxillaires :
- sur la fiche et dans le pontonnier (voir dans la boutique)
- en détail dans le fascicule N°4 (voir dans la boutique)
- dans le fascicule en phase d’écriture qui proposera des techniques d’accompagnement