Et si votre douleur au genou provenait d’une dent ?

Et si votre douleur au genou provenait d’une dent ?

par A. Roths

 

 

 

 

En soignant les caries d’un footballeur, le Docteur Roths réalise une découverte qui ne manque pas de mordant.
La dentition est le tableau de bord de l’état énergétique du corps.
Elles disjonctent par des caries ou autre, comme des fusibles. La chirurgie dentaire revue et corrigée par les lois de l’énergétique…

Dans l’existence de chacun d’entre nous, il existe de ces moments privilégiés où une évidence, une nouvelle carte du monde s’impose à vous. Un jour s’est présenté à ma consultation un jeune footballeur M. S. Il avait mal au genou droit, suite à un choc reçu pendant un match.

Comme la douleur durait depuis de longues semaines, il avait eu le temps de faire le parcours classique du combattant à savoir : massages, pommades, infiltrations.

Et pourtant, la douleur était toujours là.

L’état dentaire était effroyable. Tous les cas de figures étaient présents en bouche : fistules, abcès, kystes, gingivite, caries… La remise en état sera longue et pourtant il y a urgence. Car, dans ce milieu, le match à venir est bien sûr toujours le plus important !

Ma grande chance était de pouvoir installer le patient en position algique sur le fauteuil, ce que j’ai fait. Je me propose d’anesthésier une dent après l’autre et d’observer ce qui se passe. Pour ce faire, je peux pratiquer une injection d’anesthésique classique avec l’inconvénient d’une part d’anesthésier en bloc toutes les dents et de modifier le cas clinique au fur et à mesure des injections.

Je privilégie une approche différente, j’utilise un produit dont l’action anesthésique est localisée et limitée à quelques secondes, à savoir, le froid.

Je procède de la façon suivante : j’applique au contact de chaque dent un coton imprégné de froid qu’elle soit vitale ou dévitalisée, présente sur l’arcade ou extraite (dans ce cas ce sera sur la zone du maxillaire correspondant à la dent extraite). Ce n’est pas un test de vitalité. Je ne recherche pas si la dent est sensible au froid ou non. Je veux savoir si pendant la durée d’action du froid au contact de la dent, la douleur au genou se modifie.

Le test est positif sur les deux incisives latérales supérieures ce qui est surprenant, car à première vue elles semblent indemnes. Il me faut prendre un miroir pour m’apercevoir de la présence de deux petites caries linguales.

Tout ce que je peux en déduire pour l’instant est qu’il semble exister une relation entre ces dents et la douleur au genou de M. S.
Serait-il possible de supprimer la douleur au genou de Monsieur S. en passant par l’éviction de la carie sur ses deux incisives latérales supérieures ?

Encore me faut-il confirmer cette hypothèse.

Je prends ma fraise de dentiste. Au fur et à mesure que j’enlève la carie la douleur au genou diminue ! Elle disparaît même entièrement avec l’éviction totale des caries sur les deux dents.

Et s’il y avait une preuve à contrario ? Je stimule les cavités que je viens de creuser en y mettant de l’alcool que je sèche avec ma seringue à air.

Au fur et à mesure que l’alcool s’évapore, la douleur au genou réapparaît et va même en s’intensifiant en fonction du degré de stimulation.

Ensuite pour quelle s’évanouisse, il me suffit de remettre du froid sur les dents. Je m’amuse un moment à faire apparaître la douleur en jouant avec le froid et l’alcool…

L’énergétique dentaire

Je me contente de mettre un eugénate (pâte à base de d’eugénol, composé extrait de la girofle) et de renvoyer le patient libéré de sa douleur.

Le lendemain, il s’entraînait avec ses coéquipiers. Le dimanche suivant, il participait au match. La douleur n’est pas réapparue.

Quelques temps plus tard, j’ai terminé le traitement en laissant l’eugénate comme fond de cavité.

Quelques lois de base

Avec cette expérience insolite, je viens de mettre le doigt sur… l’énergétique dentaire. Heureusement, il n’est pas nécessaire de tout réinventer. Mes premiers pas ont été éclairés par les pionniers de cette nouvelle discipline, les Dr. Loizillon, Koubi et surtout Orsatelli.

Tel une fourmi, ce dernier avait collationné des observations une à une. On lui doit la publication de la première somatotopie clinique dentaire en langue française (sa thèse de Doctorat en Chirurgie Dentaire de 3° cycle “De l’identification de groupes réactionnels interdentaires et quelques applications en thérapeutique médicale”).

Encore fallait-il mettre de l’ordre dans cette somme d’observation. Et pour moi, si un patient se présente à la consultation d’un chirurgien dentiste avec l’expression de quelque pathologie, ce dernier doit être capable de dire s’il y a ou non une participation dentaire à cette pathologie et la traiter si nécessaire.

Une aide précieuse est déjà de connaître quelques unes des règles qui commandent l’Énergétique Dentaire.

Le principe d’autoguérison

Tout se passe comme si le corps était prêt à guérir mais à condition qu’on le lui demande.

J’ai encore pu le constater avec Monsieur S. Au fur et à mesure que j’enlevais la carie la douleur au genou disparaissait, pour ne pas réapparaître.

L’existence d’un loge énergétique dentaire

C’est un abus de langage de parler de dent. En réalité il faut comprendre la dent mais aussi, le maxillaire, le palais, la gencive, la joue, les lèvres, le point facio-buccal (1).
Le meilleur exemple en est la zone d’extraction dentaire.

Si en mettant du froid à ce niveau, des troubles à distance s’atténuent, on pourra émettre l’hypothèse d’une relation. Si en plus en mettant une goutte d’anesthésique ces troubles disparaissent, l’hypothèse se confirme : il existe bien des relation privilégiée entre la zone d’extraction et le soma.

Existence d’un système cybernétique dentaire

avec ses moyens de communication, de transfert d’informations, et de régulation.
Les différentes observations faites à partir de la clinique, de la neuralthérapie (2), de la kinésio (3) etc… m’ont fait prendre conscience

que j’étais rentré dans le domaine de l’énergétique. Il est évident que l’anesthésique n’aurait pas eu le temps matériel d’agir à distance.

que la dent est une petite pyramide dont la fonction est proche de celle d’un transistor : elle filtre et amplifie les informations. La mâchoire fonctionne comme une amplificateur des informations sus et sous-jacentes. La surtension de certains niveaux particuliers entraîne des lésions dentaires qui elles-mêmes influent la régulation des fonctions sous et sus-jacentes.

La guérison passe par le traitement des deux niveaux : dents et organes (4).

Il peut arriver que la dent elle-même qui soit responsable d’un trouble à distance (produit d’obturation en surocclusion). Mais, en général, la règle est que le problème se trouve au niveau d’un organe (ou d’une fonction). Celui-ci fragilise la dent qui lui correspond.

Une fois la dent fragilisée, c’est seulement à ce moment que le microbe aura la possibilité d’agir et de créer le processus carieux.

Les liaisons odonto-somatiques sont évolutives et non rigides

Si par suite d’une extraction dentaire une dent a migré, elle peut avoir pris la place d’une dent extraite. Elle a quitté sa place d’origine pour prendre en charge les caractéristiques de sa nouvelle loge énergétique et ses relations préférentielles avec certaines parties ou fonctions du corps.

La dent causale n’est pas algique

S’il est possible d’écouter RTL et Europe N°1, on ne peut pas écouter les deux stations en même temps, sur un seul poste de radio. Ceci explique que l’Énergétique Dentaire ne soit pas mieux connue de nos confrères dentistes.

Lorsqu’un chirurgien dentiste traite une dent, il s’attache à éliminer une douleur dentaire. Mais, il ne saura pas qu’en même temps il aura peut-être éliminé une douleur somatique, puisque cette dernière ne s’exprimait pas au moment de son action thérapeutique. Exceptionnellement, un patient établira la relation entre un traitement dentaire et la disparition d’une pathologie.

Et encore plus rarement, il en informera son thérapeute. Par contre, les deux incisives latérales de M. S. étaient indolores. Pourtant elles s’exprimaient au niveau du genou.

Pérennité de l’organe dentaire extrait

Une fois une dent extraite, les informations ne s’arrêtent de circuler pour autant. Certaines liaisons ne sont pas coupées pour toujours. Par exemple l’extraction de la 46 a fait disparaître une douleur de scia-tique. Si par la suite, une prothèse mise à sa place traumatise la zone d’extraction, la douleur de sciatique réapparaîtra.

Les troubles somatiques sont fonction de l’atteinte dentaire

Si nous prenons pour exemple l’incisive supérieure droite (11) nous pourrons observer : – avec un contact prématuré : sensation d’un poids au niveau du cœur

avec une carie mésiale : accélération du rythme cardiaque

avec un traitement de racine : apparition d’asthme

avec une infection apicale : aggravation des symptômes cités avec intolérance possible au café.

Des dents réflexogènes qui s’expriment au niveau buccal dans une zone de moindre résistance

Il existe une relation virtuelle entre l’incisive centrale supérieure droite (11) et la dent de sagesse inférieure droite (48).

Cette relation peut devenir active, par suite d’une carie par exemple.

Mais ce n’est qu’après que la dent de sagesse ait été extraite pour une raison ou pour une autre, qu’une résistance pourra s’exprimer.

Il faudra traiter la carie de la 11 pour éteindre la douleur d’alvéolite de la 48.

Docteur Albert Roths

 

Couverture de Plantes et

Médecines Associées

Octobre 1991

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Bibliographie


(1) Répertoire synthétique. Acupuncture Dentaire. Auriculothérapie. Réflexothérapie Facio-buccale
Dr Eric Kiener. Dr Albert Roths, Éditions Trédaniel. P 287

(2) Plantes et Médecines associées. N°5 Novembre 1989

(3) Applied kinesiology. GOODHEART Jr. G.J. 8° édition Ed privé. Détroit 1971

(4) Répertoire synthétique. Acupuncture Dentaire. Auriculothérapie. Réflexothérapie Facio-buccale
Dr Eric Kiener. Dr Albert Roths, Éditions Trédaniel. P 257

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