Les dentistes font bien leur métier…
Pourtant, une nouvelle médecine énergétique, mise au point par le Docteur Roths, nous montre l’existence de relations entre les dents et les organes, et de relations entre les dents elles-mêmes.
Soigner devient alors beaucoup plus lourd de conséquences…
Luc avait quatorze ans lorsque l’on décida de l’opérer pour sa scoliose dans le meilleur hôpital de Lyon.
Techniquement sans problème, l’opération le laisse paralysé à partir de la cinquième lombaire. On ne comprend pas pourquoi car l’intervention a été exemplaire, mais les faits sont là, indiscutables : « Votre fils ne marchera plus jamais » assène-t-on à sa mère.
Le « plus jamais » ne fait pas partie du vocabulaire de cette femme qui déclare alors à une infirmière : « Moi, s’il le faut, j’irai en Chine, et Luc marchera ».
En fait, ses pas la conduisent à Lyon même, dans le cabinet du Dr Nogier, père de l’auriculo-médecine, qui, le premier, touche du doigt le problème – au propre comme au figuré.
Il déclare, en effet, à la mère du garçon qu’il ne peut rien pour lui parce qu’il y a un blocage sur une dent qui empêche l’énergie de passer. La radio prestement passée chez un dentiste classique ne décèle aucune pathologie, pas de signe clinique, simplement ment une dent dévitalisée, sans abcès. Pourtant, le Dr Nogier persiste et signe : « Je suis navré, tant qu’il y aura ce blocage, l’énergie ne passera pas ».
On procède donc à l’extraction dentaire : au moment même où l’on enlève la dent, le gros orteil bouge ! A la suite de quoi, pris en main par le Dr Nogier, Luc retrouvera la marche. Un vrai miracle pour te gamin et sa mère au sens où celui que la médecine officielle condamnait au fauteuil roulant mène aujourd’hui la même vie que vous et moi.
Mais en fait de miracle, le Docteur Roths (1), chirurgien dentiste, parle de « résonance ».
De résonance entre la dent et le traumatisme de l’opération.
Quelque temps avant cette fameuse intervention chirurgicale, le jeune adolescent s’était fait soigner la molaire, pour une carie. Placée trop près de la pulpe, celle-ci avait nécessité la dévitalisation.
Inutile de chercher une « bavure », là aussi, classiquement parlant, le travail du dentiste avait été irréprochable.
Mais le circuit énergétique avait été perturbé, les informations ne circulant plus, et toute thérapeutique devenait impossible.
Car, clame haut et fort le Docteur Roths : « La dent n’est pas un clou planté dans une planche, bien au contraire. Elle est le lieu privilégié où passe tout un circuit énergétique, et au-delà de la dent, la mâchoire, la gencive, la joue, ce que j’appelle la loge énergétique dentaire. »
Un circuit énergétique… cela fait irrésistiblement penser aux méridiens d’acupuncture.
En fait, le Docteur Roths a pu déterminer d’autres circuits spécifiquement dentaires : ils démarrent au sommet du crâne, passent par te cerveau, l’articulation temporo-mandibulaire, passent chacun ar la dent qui lui correspond, puis continuent leur trajet dans le corps, pour aller à un organe précis ou une région particulière du corps. La dent se situe donc sur un circuit, et toute action à son niveau se répercute soit en amont soit en aval de la chaîne énergétique.
On ne peut pas l’isoler du reste du corps.
La dent, partie intégrante de l’organisme, participe à sa physiologie et à sa pathologie. Cela implique que certaines maladies organiques ne peuvent pas être soignées, si l’on n’a pas réglé d’abord les problèmes dentaires. A l’inverse, certaines pathologies dentaires ne feront qu’exprimer des problèmes somatiques préalables.
Souffre-ton, par exemple, de cystite ou de constipation permanente ? Il faut peut-être aller voir du côté de la canine inférieure gauche !
De même, dans le cas d’un problème avec sa première molaire inférieure inutile alors de rêver guérir une lombalgie persistante ! Une carte de ces relations entre dents et organes, appelée somatotopie dentaire, a été établie par le Docteur Roths.
A titre d’exemple, citons la première molaire inférieure gauche. « Ma préférée, avoue notre interlocuteur, très souvent liée aux problèmes cardiaques et peut-être à l’origine de l’hyper et l’hypo tension… »
L’incisive latérale supérieure, ou la prémolaire supérieure sont en relation, elles, avec le genou.
Mais lorsqu’on se situe dans la médecine énergétique, dentaire ou pas, le diagnostic et les soins sont subtils.
Chez le Docteur Roths et ses élèves, pas d’extraction à l’emporte pièce, pas de soins stéréotypés car la dent la plus malade n’est pas forcément celle que l’on pense : vous souffrez de la canine ? Peut-être est-ce votre molaire qui est malade !
On distingue en effet les dents « sources » et les dents « cibles ». Les premières, selon les mots du Docteur Roths “sont comme un phare trouant le ciel de la nuit. Il peut tourner longtemps sans rien accrocher jusqu’à ce Qu’un jour, il se fixe sur une cible.”
De même, la dent peut rester longtemps silencieuse, jusqu’au jour où elle se fixera sur une feuille de l’enveloppe énergétique du corps, à travers laquelle elle s’exprimera. »
La dent « cible » nous alerte, elle « crie » pour nous signifier de chercher la « ou les » dents causales, à l’origine, comme leur nom l’indique, des troubles.
Mais la dent causale, et c’est là que réside la difficulté, reste souvent muette.
Tout ce que l’on arrive à faire, en procédant, par exemple, à des extractions ou des poses de prothèses mal conçues, est de masquer la source du problème, et de ce fait, l’aggraver. Il est en fait exceptionnel qu’une seule dent soit concernée dans une pathologie.
Un simple test
Un test simple permet de savoir quelles sont les dents sources, les dents réellement impliquées dans le processus pathologique.
Il suffit de projeter un anesthésique au froid sur une petite tige de coton, et de toucher successivement chaque dent (dévitalisée ou non). L’aggravation, la diminution ou l’apparition de la
douleur (dans la mâchoire elle-même ou dans une partie du corps}, toute réaction, prouve, démontre l’implication de telle ou telle dent.
Les douleurs de la dent de sagesse inférieure, par exemple, sont souvent liées à une atteinte de l’incisive centrale du haut. Arracher cette dent de sagesse ne résout pas le problème, traiter l’incisive, en revanche, oui…
Le Docteur Roths nous cite le cas de Mme S.M.J., souffrant de douleurs au niveau du tibia des deux jambes, et d’une douleur musculaire au niveau du bras droit, et ce depuis son enfance.
En procédant au test par le froid que nous venons de décrire, ce dentiste constate : « douleur au niveau des jambes : amélioration faible les première prémolaire supérieure G, première molaire inférieure G, première molaire inférieure D, amélioration forte, première molaire supérieure D.
La seule dent qui se retrouve dans les deux tests étant la 16, je procède à l’éviction de sa carie.
A la séance suivante, je constate la disparition totale des douleurs au niveau du bras droit et à une amélioration partielle des douleurs au niveau des jambes ».
La première molaire inférieure gauche est souvent liée aux problèmes cardiaques
Ces inter-relations entre les dents constituent un circuit énergétique, mis en évidence par le Docteur Roths.
Mais, là encore, plutôt que de parler dent, au sens restrictif du mot, il convient de parler de loge dentaire, englobant en plus de la mâchoire, la gencive et la joue. Précisons que même disparue, une dent continue de vivre énergétiquement parlant.
« Ceci, dit le Docteur Roths, est l’expression d’une mémoire corporelle qui n’a ni âge ni temps. »
II existe, selon ce dernier dans la joue, en face de chaque dent, un point comparable à un point d’acupuncture qui permet de se renseigner sur l’état de cette dent, tant au point de vue physique qu’au point de vue énergétique.
C’est tout simple : il suffit de pincer ce point avec les doigts… puis d’être attentif aux réactions : toute douleur signifie qu’il y a un problème énergétique à ce niveau.
On peut même, parfois, observer, des effets à distance qui trahissent un déséquilibre ou une pathologie : ancienne douleur qui se réveille, sensation de chaleur sur une zone précise du corps, etc. Pour le Docteur Roths, nous sommes tout entiers dans notre bouche !
Ce praticien met aussi l’accent sur un problème trop souvent ignoré, celui de l’articulé dentaire, c’est-à-dire la relation, harmonieuse ou non, entre mâchoire du haut et mâchoire du bas.
Savez-vous que, normalement, lorsque l’on serre les mâchoires, toutes les dents doivent se toucher en même temps. Or, ce n’est pas toujours le cas, et deux dents peuvent se rencontrer avant les autres. Ce phénomène s’appelle une prématurité.
Conséquences ?
Des répercussions qui peuvent s’avérer sérieuses, notamment au niveau de la colonne vertébrale, qui est aussi un lieu de circulation énergétique intense. Le Docteur Roths conseille donc, en cas de douleurs dorsales rebelles à un traitement ostéopathique ou étiopathique de faire vérifier… ses mâchoires !
Notons que ce problème d’articulé dentaire est particulièrement vif chez les personnes porteuses d’une prothèse dentaire, mal tolérée ou mal placée, sans que l’intéressé n’en ait vraiment conscience. Soigner les caries, arracher les dents,.. « bien sûr, s’exclame le Docteur Roths !
Chaque loge dentaire est, à l’image de l’individu, un équilibre individuel unique, toujours différent de celui du voisin ». Il paraît donc bien temps d’apprendre à parler et à écouter le langage… des dents.
Eh bien, figurez-vous que cela a déjà commencé.
Dans certains services hospitaliers à haut risque {transplantation d’organes, opérations à cœur ouvert…), on s’est rendu compte qu’en demandant systématiquement l’extraction des dents dévitalisées, on baissait, statistiquement, l’échec thérapeutique, en diminuant les complications post-opératoires…
Ne mâchons pas nos mots : c’est formidable !
Eve DURON
« Article paru dans le magazine « Médecine douce Mai 1989 ».