L’ordonnance se présente :
-avec le nom du remède : Arnica, Belladonna…
– avec sa forme : granules, globules, ou liquide, en tube, en dose, ou en flacon.
-une série de chiffres et de lettres qui donne la hauteur de la dilution.
Par exemple : Arnica 4 CH, Belladonna 200 K.
Il existe deux grandes familles de dilution homéopathique.
La méthode d’Hahnemann qui s’inscrit en CH ou en DH , et la méthode de Korsakov, qui est indiquée en K.
C’est simplement une autre façon de les fabriquer.
Il n’y a pas de correspondance, entre les deux méthodes.
Par contre,
Les basses dilutions 6 K / 4 CH … sont indiqués pour la symptomatologie physique.
Les dilutions moyennes…12 K…/ 15 CH … pour traiter les états émotionnels et mentaux.
Les hautes dilutions à partir de 50.000 K pour toucher les corps spirituels.
Le remède unique appelé similinum, et prescrit pour les homéopathes unicistes.
C’est un remède complet, qui couvrira tous vos symptômes physiques, mais aussi émotionnels et psychiques. Il prendra donc en compte la globalité de la personne, au jour de la consultation.
La poly-prescription
Dans une même préparation, ou formule sont mélangés différents remèdes, pour faire une synergie et pour traiter une partie du corps en particulier.
Par exemple, un remède nommé H.E.S. comprend Hépar Sulf en 10 DH, Echinacea en 3DH et Silicea en 10 DH, qui traitera toutes les inflammations tête et cou.
Il n’est pas conseillé de mélanger une poly prescription d’action courte avec une haute prescription unique d’action longue. Car il peut y avoir des interactions pouvant aller jusqu’à antidoter tous les traitements.
Comment prendre le remède
Pour les globules et les granules, qui sont des supports neutres, imprégnés du remède, ils sont à prendre loin des repas (au réveil, au coucher, le jour de la pleine lune, etc…) directement en bouche, mais sans les toucher avec les doigts.
A laisser fondre dans la bouche.
Le nombre de granules ou de globules n’est pas important.
Un seul granule s’il est bien imprégné, suffit à passer l’information de guérison au corps.
Pour les remèdes liquides, le principe est le même que pour les granules/globules, sauf que l’on prescrit un nombre de gouttes.
Répétition de la prise du remède
En phase aiguë, considérez que vous donnez de l’énergie au corps, pour résoudre le trouble.
Quand l’énergie manque, il faut en reprendre.
Généralement prescrit en petite dilution (4 CH / 6 K), il se prend toutes les demi-heures, puis toutes les heures, puis toutes les 2 heures, en fonction de l’amélioration des symptômes.
En phase chronique : on peut donner un seul remède en haute dilution et le laisser agir.
Par exemple une dose de Calcarea 10.000 K (XM) peut agir jusqu’à 60 jours.
Si les symptômes s’aggravent on parle d’aggravation thérapeutique, qui est un terme inadéquat.
Le corps signale simplement que le remède agit.
Par exemple : la fièvre. Son apparition signale que le corps monte sa température, qui est une méthode habituelle pour tuer les microbes et bactéries. S’en priver est une erreur. Il suffit de la surveiller et ne pas la laisser s’emballer.
Le « sens » ou l’essence de la maladie nous est donné par la direction des symptômes
° Si après l’application d’un pommade par exemple, sur une éruption cutanée, l’éruption disparait et se voit remplacée par de l’asthme. Les symptômes vont de l’extérieur (peau) vers l’intérieur (bronches) : c’est une aggravation.
° A l’inverse, si on soigne l’asthme et que chez ce patient réapparait l’éruption cutanée, il est sur la voie de la guérison. Les symptômes sont passés de l’intérieur vers l’extérieur,
La rapidité de l’action du remède homéopathique est dans la majorité des cas aussi rapide, sinon plus rapide, qu’un traitement en médecine allopathique. (Par exemple dans le cas d’une angine).
Mais parfois, on lui reproche l’inverse.
On oublie que le traitement homéopathique s’attache à traiter la cause, et non à éliminer simplement les symptômes, ce qui peut prendre un peu plus de temps.